Indemnisation de l’industrie du taxi: quelle aberrance!

Le ministre des finances sortant Carlos Leitao annonçait, il y a de ça quelques semaines, sur les ondes de TVA 

nouvelles, qu’il rendra publiques les modalités de l’indemnisation de l’industrie du taxi, suite au laxisme de son gouvernement face à Uber au Québec.

250 millions de dollars annoncés. Combien ont reçu de cette somme les chauffeurs (employés) de taxi (non les propriétaires de taxi (les patrons)) qui ont suivi tant de formations, qui ont renouvelé leur «poket» (permis de chauffeur) tant de fois à des coups de milliers de dollars?

 

Combien ont-ils reçu ces pauvres chauffeurs qui rentraient chez eux avec un montant de 17$ dans les poches, après un long quart de travail de 12 heures, après avoir payé leur patron la location du taxi, après lui avoir lavé la voiture, fait le plein d’essence et de u lave-glace?

Aujourd’hui, c’est à ces petits chauffeurs que je pense. C’est eux les victimes de toute cette manigance.

Les propriétaires ont toujours reçu le prix de la location mai eux les chauffeurs: RIEN!

Les vraies victimes n’ont pas été indemnisés contrairement à ceux qui les exploitent.

Les propriétaires ne sont pas les grands perdants et moins TEO TAXI  d’Alexandre Taifer qui aura la part du lion maintenant qu’il est directeur de compagne de Philippe Couillard et du Parti libéral du Québec.

Le nombre de chauffeurs , rien qu’à Montréal, s’élève à 11000, tandis que le nombre de propriétaire est de 4500.

L’industrie du taxi s’est fait avec les chauffeurs et la révolution d’octobre se fera avec eux lors des élections provinciales québécoises  du premier octobre 2018.

Rappelez-vous que le ministre des transports sortant, André Fortin n’a parlé d’indemniser que les propriétaires de permis de taxi, à qui via Revenu-Québec fera parvenir des lettres pour les informer des montants.

En aucun cas, le ministre n’a pensé à l’indemnisation des chauffeurs.

En conclusion, cette indemnisation a pour but d’acheter les voix des propriétaires de taxi lors des élections du 1er octobre 2018. Un geste désespéré de la part de ce gouvernement.

La justice des chauffeurs sera faite aux urnes quand le vote des 11000 chauffeurs rien qu’à Montréal fera la différence.

 

 

Industrie du taxi : Un manque de leadership du gouvernement

IMG_20150819_132043Le manque d’une réelle volonté de modernisation de l’industrie du taxi dans tout le Québec en général et dans la grande région de Montréal en particulier.

Le choix était pourtant facile pour le gouvernement Couillard d’appliquer SIMPLEMENT les lois et de les faire respecter. C’est son devoir minimaliste mais il a préféré d’ouvrir la voie à l’anarchie, à la clandestinité et à une crise de l’industrie à venir.

 

Comment le gouvernement Couillard a démontré un manque de leadership dans le dossier de transport par taxi?

Le commun des mortels sait que

  • Uber fait du taxi clandestin et ce depuis son arrivée au Québec en 2014 en lançant UberX, l’application qui met en contact les clients et les chauffeurs-partenaires d’Uber.

 

  •  les véhicules ne détiennent pas de permis de taxi délivré par la CTQ  et que qu’ils ne sont pas soumis aux inspections obligatoires pour les taxis et ne paient pas de TPS et de TVQ.

 

  • Uber viole les lois du Québec et le gouvernement ne fait rien, d’où son manque de leadership et preuve de son incapacité à faire respecter les lois et ainsi protéger le Québec et les québécois!

 

  • Au lieu d’aider les petits travailleurs autonomes qui sont les chauffeurs et propriétaires de taxi à améliorer l’image de l’industrie, en leur facilitant l’accès à des véhicules neufs et électriques. Non, il préfère donner des millions à Alexander Taillfer (70 millions de dollars de fond public pour une entreprise privée) pour redorer le blason du taxi, il est habitué à utiliser l’argent des autres pour s’enrichir.

 

  • Le maire Denis Coderre et le Gouvernement provincial ont usé de de favoritisme en vers Teo Taxi au détriment des taxis existants, en les dénigrant et dévalorisant. Ils ont favorisé Teo, en lui donnant de l’argent des contribuables pour exploiter des chauffeurs à 15$ et en la favorisant à l’aéroport de Montréal en lui donnant des permis sans participer au tirage et en lui offrant une place de choix dans l’enceinte de l’aéroport.

Les conséquences du manque de leadership de la part du gouvernement a engendré ce qui suit:

  1. Il à changer deux fois de portefeuilles de ministre de transport,
  2. Il a été forcé de tenir des commissions publiques et parlementaires couteuses au frais des contribuables,
  3. Il a été amené à modifier, changer et adopter de nouvelles Lois,
  4. Il a laissé Uber souillé les lois du Québec,

 

Ce que fait Teo Taxi d’ Alexander Taillfer

Le concept de Teo Taxi consiste à copier des concepts existant et en apportant de l`g`re amélioration pour éviter le plagiat, à savoir :

  • Un service de voitures électriques qui existe déjà;

 

  • Une application comme celle d’UberX. Teo veut piquer l’idée d’uber et cherche à le virer;

 

  • Des voitures taxis à couleur identifié ou unique, comme on l’a toujours demandé depuis des années;

 

  • Téo emploie des réfugiés et chercheurs d’emplois qui ne connaissent pas la ville et qui acceptent le médiocre salaire de 15$ l’heure. Teo Taxi paie des chauffeurs de taxi 15$ l’heure. Si un chauffeur travaille 35 heures semaine soit 15x35x52 donne un revenu brute annuel de 27300$ avec les retenus à la source il leur restera plus en moins 14000$ dans leur poche. Voilà comment Teo taxi s’enrichi en appauvrissant les autres. Ey voilà ce que certains appelle : ‘’ bien rémunérer leurs chauffeurs’’

 Ce que fait UBER:

Les actions que Uber fait en marge du projet de loi sur l’industrie du taxi que le gouvernement couillard étudie en ce moment et s’apprête à adopter.

  • Quand un chauffeur-partenaire d’UberX reçoit une amende pour transport illégal, Uber conteste systématiquement l’infraction et rembourse tous les frais encourus par l’automobiliste. Ce dernier méprise l’infraction et recommence à utiliser l’application. Cette situation frustre la ville qui étudie la possibilité de les accuser d’outrage au tribunal.

 

  • Uber a payé la firme de sondage CROP pour placé des dizaines de milliers d’appels auprès des citoyens du Québec pour faire pression sur leurs député en regard au projet de loi sur l’industrie du taxi afin qu’Uber continue de faire du transport clandestin au Québec.

 

  • Uber bluffe et menace de quitter le Québec : ceci fait le bonheur d’Alexandre Taillfer de Téo taxi c’est ce qu’il souhaite.

 

Propositions de solutions :

avant de dire Bye Bye à Teo Taxi et Uber, des solutions existent, en voici deux :

 

  1. que Uber devient intermédiaire en service et rallier tous les véhicule taxi de la province y compris Teo,

 

  1. que les artisans taxi s’unissent pour ne pas perdre leur statut de travailleurs autonome, s’organiser en associations d’exploitant (entrepreneurs comme Teo) pour réclamer leur part du gâteau et de se dresse contre TEO.

 

C’est quoi le problème des chauffeurs de taxi à Montréal?

IMG_20150819_132122Ouvrir la portière de son véhicule taxi à une femme, un vieux… à sa cliente ou client, est-ce trop demandé pour un chauffeur de taxi?

D’un côté, les chauffeurs se plaignent de la baisse significative de leurs revenus, due à la concurrence illégale des chauffeurs clandestins, employés par Uber, et de l’autre côté ils font de l’immobilisme, en espérant que la situation changera en leur faveur.

 

Comme disait Albert Einstein :« les mêmes effets produisent les mêmes résultats – faire toujours la même chose et espérer à des résultats différents» C’est insensé, n’est-ce pas?

 

Uber, s’il voulait se conformer aux lois (Loi de l’impôt et fiscale comprises) et règlements de transport par taxi en devenant un intermédiaire en service (d’ailleurs, c’est ce qu’il fait!),

  • il signera la fin définitive de tous les autres intermédiaires (Taxi Hochellaga , Diamond et les 15 autres ITS),
  • verra les 4500 véhicules de taxis et
  • les 11625 chauffeurs certifiés que compte Montréal arborer ses couleur.

Mais la vision d’Uber dépasse de loin ce cadre archaïque et restreint.

Pourquoi se limiter à 4500 véhicule quand on a la possibilité de faire travailler tous les véhicules de l’ile et de ceux de l’extérieur de l’ile… la liberté illimitée!!

 

Est-ce que le gouvernement et les autorités locales ont perdu le contrôle de la situation?

Le contrôle soit on la «OUI», soit on ne l’a pas «NON». Pas de … Oui, mais… N’est-ce pas Mme «Ouimais»?

A partir du moment où les lois et règlements qui encadrent l’industrie du taxi, les lois fiscales et autres sont bafoués par Uber et ce depuis 2014, il est temps de se dire les vraies choses, non?

La preuve même le ministre des transports Robert Poeti a fini par reconnaitre qu’UberX est un service illégal… Mieux vaut tard que jamais!

 

Trouvez-vous normal qu’un chauffeur de taxi pour renouveler son permis doit payer :

  • 105 $ pour la vérification des antécédents judiciaires;
  • 110$ pour renouveler son permis de chauffeur de taxi pour qui il a payé 1500$ et trois mois de formation
  • 25 $ pour deux jours (sans salaire) de formation continue est obligatoire?

Pendant ce temps-là, les chauffeurs d’Uber enrichissent leur employeur en automatique et se font du « cash» libre d’impôts.

Ministre des transport

UberX : Uber lance son application de covoiturage commercial à Montréal

uberxC’est aujourd’hui (hier) à 10heure du matin qu’Uber a lancé son application de covoiturage commercial dans la métropole montréalaise.
Ce qui veut dire que dorénavant, toute personne qui le désire, peut s’improviser chauffeur de Taxi à Montréal et ce quand bon lui semble.

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Denis Codère travaille à améliorer la sécurité des chauffeurs de taxi

denis codereLe nouveau maire de Montréal, Denis Codère, travaille fort pour améliorer la sécurité des chauffeurs de taxi de Montréal.

Le nouveau maire de la métropole a toujours voulu une ville intelligente et je crois qu’il est entrain de rendre Montréal intelligente pour vrai.

  • Il n’ a pas emprunté mille chemins pour finir avec la prostitution dans les salons de massage de Montréal, en réglementant cette industrie;

 

  • Il ne s’est pas gêné, non plus de transporter le problème de l’itinérance à Montréal au gouvernement du Québec pour qu’il agisse sur un tel sérieux phénomène, au lieu de fuir en avant, avec de faux problèmes, sans aucune valeur ajoutée pour la communauté;

 

  • E aujourd’hui, le maire de la métropole, Denis Codère, a franchi un pas de géant en mandatant la commission des transports de la ville de Montréal la CTVM de tenir des consultations publiques sur les meilleures façons pour améliorer la sécurité des chauffeurs de taxi à Montréal.

 

Deux mois, seulement, après l’assassinat du chauffeur de taxi Ziad Bouzid, survenu en novembre dernier dont la police tarde à rendre public les mobiles de ce crime odieux.

 

D’ici juin 2014, la commission de transport de la ville de Montréal CTVM devrait arriver avec ses propositions et recommandations pour assurer une meilleure protection aux chauffeurs de taxi.

Le meilleur point que le maire Codère a soulevé est celui d’apporte un changement au règlement qui régis le service de taxi à Montréal, afin de rendre obligatoire les recommandation de la commission. Voila une façon intelligente de faire pour que l’ensemble des chauffeurs et propriétaires de taxis adhèrent, sans faute, aux nouvelles exigences en matière de sécurité.

Ceci fera toute une différence dans le quotidien des chauffeurs de taxi montréalais.

La sécurité de tous les chauffeurs n’a pas de prix. Ni l’argent, ni les études théoriques et statistiques ne doivent influencer les décisions de la commission quant à ses choix et recommandations.

D’ailleurs, aller sur le terrain, rencontrer et poser directement la question aux chauffeurs en action sur leur meilleur truc pour améliorer leur sécurité. Je suis convaincu que tous, sans exceptions, opteront pour une vitre blindée.