Vous connaissez peut-être la fable du petit oisillon, de la vache et du coyote, racontée par Terence Hill dans le film «mon nom est personne».
Permettez-moi de vous la raconter en bref, en guise d’introduction pour l’objet de cet article.
Il s’agit d’un oisillon qui tombait de son nid et criait fort, tellement, il a froid.
Une vache qui passait par là a eu pitié de lui et pour le réchauffer, elle le couvre d’une bonne galette de fumier.
Le petit oisillon bien réchauffé, sort sa tête et recommence à crier plus fort qu’avant.
Un vieux coyote arrive en trois galops, le retire du tas de fumier, essuie la crotte qui le recouvre et l’avale en une seule bouchée.
Quelle est la morale à cette histoire?
Elle est la morale des temps modernes. Ceux qui te mettent dans la merde, ne te veulent pas nécessairement du mal et ceux qui t’en sortent de cette merde ne veulent pas nécessairement ton bien
Ceci dit, revenons à nos moutons.
Depuis son arrivée au Québec en 2014, Uber exerce dans l’inégalité, bafoue les lois de transport par taxi et les lois fiscales, ne respecte pas les conditions du projet pilote, et continue de dire ne pas faire du taxi mais offre une application mobile.
Tout le monde sait ça : Les aveugles ont vu et les sourds ont entendu.
Et puis?
Bien sûr, Laurent Lessard, ministre des transports est lui-même mal placé pour faire respecter les lois aux autres.
Le projet pilote n’est qu’une fuite en avant du gouvernement vis-à-vis de ses responsabilités.
Les lois sont faites pour les faibles (les taxis), pas pour les forts et les multinationales.
C’est pourquoi, l’opposition du front commun des taxis, représenté par Guy Chevrette et Benoit Jugand, appuyé par le parti québécois, quant à l’émission par la CTQ (Commission des Transport du Québec) d’un permis d’intermédiaire en service de transport par taxi à Uber est peine perdue.
Quant au bureau du taxi Montréal, ex-bureau du taxi et du remorquage dont l’utilité est discutable, s’acharne particulièrement sur les chauffeurs de taxi légaux, à savoir s’il sont habillés convenablement et si leurs taxis sont convenablement entretenus.
La tâche que Mme Linda marchand a assuré comme directrice de cette organisme jusqu’à ce qu’elle soit relevée de ses fonctions, s’est fait remplacer par un nouveau directeur intérimaire de la STM M. André Poisson qui entrera en poste ce 24 octobre.
Alors que le transport clandestin bat son plein à Montréal et partout au Québec, le BTM a annoncé qu’il a effectué depuis septembre dernier 184 véhicules sans toutefois confirmer qu’ils sont des chauffeurs d’Uber.
Ce chiffre est négligeable comparativement au nombre de courses qu’Uber a effectué durant la même période.
Dans un sens, Uber a bousculé positivement l’industrie du taxi qui, longtemps a oublié que le client était leur raison d’être. On commence enfin, tant bien que mal, à se ressaisir.
C’est le cas de l’application mobile lancée par taxi Coop et qui tout comme Uber :
- Permis de commander un taxi,
- Permis de suivre sa progression jusqu’à l’embarquement;
- Permis d’obtenir une estimation du prix de la course en entrant le point de départ et la destination;
- Permis de connaitre la marque du véhicule qui vient les prendre;
- Permis de voir sur le cellulaire du client la photo du chauffeur
- Permis de régler la course sans avoir d’argent et de carte sur soi;
- Et bien plus.
Tout comme Uber finalement.
En conclusion
- Il y a une morale à la fable racontée ci-haut mais qu’il faut que chacun trouve tout seul!
- Uber a apporté un nouveau souffle à l’industrie du Taxi.
- Les nouveaux acteurs qui sont financés déjà à plus de 75% par des fonds publics, qui espèrent mettre la main sur la redevance qu’Uber payera et qui qui magouillent que les prix de revente des taxis sont inférieure à 150000$, constituent la vraie menace pour l’industrie du taxi.
- C’est pourquoi, il sera urgent et même vital qu’Uber obtienne son Permis d’ITS que de toute manière, n’est qu’une question de temps, vu que les dés sont bipés d’avance.