Aucun candidat aux élections municipales du 3 novembre 2013, à l’exception de l’équipe Marcel Côté, n’a osé aborder et parler de ses positions en ce qui a trait à l’industrie du taxi à Montréal.
Les sites des candidats n’en parlent pas et n’offre aucune possibilité de leurs faire part de nos préoccupations, à moins que vous ne soyez censurer ou ignorer.
Il est important de le rappeler que depuis quelques années déjà que cette industrie reçoit coup sur coup avec l’avenue des transports alternatifs qui poussent comme des champignons à Montréal et crée un déséquilibre, toujours au détriment du taxi.
L’industrie du taxi de la grande région métropolitaine subit ses concurrents directs, soit, l’autobus 747 de la STM vers l’aéroport international de Montréal à Dorval, Comuneauto, Bixi et tout récemment, Car2Go.
L’équipe de Marcel Coté a pris position en tenant le Taxi un partenaire pour le transport en commun, à part entière et chaque candidat clé a exprimé sa vision de l’industrie et des intervenants. Voici ce qui a été dit par chaque candidat :
Marcel Côté, chef de Coalition Montréal et candidat à la mairie :
- «Depuis quelques années, les modes de transport alternatifs se multiplient à Montréal et la Ville accordera la même considération à l’industrie du taxi. Je crois qu’il est plus que temps que cette industrie devienne, elle aussi, un partenaire à part entière du transport collectif montréalais. Pour ce faire, j’entends lui témoigner le respect qui lui revient comme partenaire de la Ville. Ce respect doit se manifester chez les élus, chez les fonctionnaires et chez les policiers. Il doit aussi s’illustrer par une amélioration de la collaboration entre le Bureau du taxi et la Société de transport de Montréal ainsi que par une multiplication de l’offre de services de taxi collectif et l’implantation du taxi-partage. »
- « Hier, le premier service de taxi-partage a été déployé. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les Montréalais, qui pourront ainsi réduire simultanément le coût de leur course et leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous soutiendrons cette initiative. Mais à Coalition Montréal, nous souhaitons aller encore plus loin en misant sur les taxis collectifs. Certaines lignes d’autobus de la STM sont déficitaires. Nous souhaitons y implanter des trajets de taxi collectifs de manière à offrir un service performant, mais moins coûteux, aux Montréalais. Cette solution est d’autant plus pertinente que la Société anticipe un déficit d’exploitation de 15 millions de dollars en 2013 et de 60 millions en 2014. Des sommes qui devront être déboursées par la Ville de Montréal »
- « Au cours des prochaines années, les travaux de réfection de nos infrastructures multiplieront les chantiers à travers Montréal et, par le fait même, la congestion. Les Montréalais doivent opérer un changement vers les modes de transport collectifs. Mon équipe et moi sommes persuadés que l’industrie du taxi a un rôle à jouer pour compléter l’offre de transport de la métropole »
Louise Harel, codirectrice de Coalition Montréal et candidate au poste de conseillère :
- « Au cours de mon précédent mandat, j’ai travaillé activement pour redonner aux propriétaires et aux chauffeurs de taxi le rôle qui leur revient dans la gestion, la performance et le développement d’une industrie essentielle à toute grande métropole dans le cadre du nouveau Bureau de taxi. »
- « Je souhaite maintenant m’assurer que ce mode de transport est mieux intégré dans la planification des déplacements sur l’île. Mais pour qu’une telle planification d’ensemble soit possible, des liens durables doivent être établis entre l’industrie du taxi et la Société de transport de Montréal (STM). Nous nous engageons donc à ce qu’un représentant de l’industrie siège au conseil d’administration de la STM, ce qui nécessitera une modification à la Loi sur les sociétés de transport en commun. Je suis persuadée que davantage de collaboration entre la STM et l’industrie du taxi améliorera l’intermodalité à Montréal».
Soraya Martinez, candidate à la mairie d’arrondissement :
« Les taxis collectifs sont également une manière concrète de mettre à profit l’industrie du taxi pour bonifier l’offre de transport collectif dans les zones où l’achalandage est plus faible, et ce, à faible coût pour les Montréalais. Dans certains secteurs de l’île de Montréal, la planification d’une offre de taxis collectifs s’avérerait une solution avantageuse pour tous »
Élias Bitar candidat au poste de conseiller d’arrondissement :
« Les propriétaires et les chauffeurs de taxi peuvent compter sur Marcel Côté afin d’exercer le leadership nécessaire dans ce dossier. Le taxi est un tremplin professionnel important pour de nombreux Montréalais. Toutefois, les conditions dans lesquelles ils exercent leur métier doivent être améliorées afin que leur travail soit reconnu à sa juste valeur. Le taxi contribue beaucoup à l’offre de services touristiques de la métropole, en plus d’offrir un service rapide et de bonne qualité pour les Montréalais »