Uber défie Québec et largue ses lois et règlements

espace taxiIl est important de le rappeler au nouveau ministre des transports M. Jacques Daoust que des lois et règlements existent déjà et il lui est demandé, simplement et clairement, de les appliquer.

L’absence d’un état de droit où les lois ne sont pas respectées ouvre les portes à l’anarchie et à la désobéissance.

 

L’argent achète tout le monde!

L’humoriste Martin Matte doit avoir été payé cher pour passer le message d’Uber sur les ondes de radio-canada à l’émission tout le monde en parle de Guy A. Lepage dimanche soir dernier.

Humoristiquement, il a passé le message d’Uber dans lequel il critiquait les taxis montréalais et aduler Uber.

À rappeler que la cote d’écoute de cette émission dépasse 1,2 million.

 

À croire certains chauffeurs d’Uber questionnés, régulièrement, sur leur activité illégale, ses derniers confirment qu’

  • Uber avait hâte à la nomination du nouveau ministre des transports Jacques Daoust avec qui Uber aurait des affinités pour légaliser UberX. Il est, possiblement, derrière le remaniement ministériel du gouvernement Couillard.

 

  • ils font beaucoup d’argent pour le peu d’heures qu’ils travaillent. À en croire un d’eux, pour la seule soirée du 31 décembre au 1er janvier dernier avait fait plus de 800$ net. Pas de taxes ni d’impôts à l’exception du 20% déjà prélevé par Uber.

 

 

  • Ces derniers confirment aussi que les prix exercés par Uber sont variables et soumis à un multiplicateur, selon l’offre et la demande.

 

  • Confirment aussi que la police ne s’intéresse pas à eux et ne les achale pas. Par contre, ils vivent constamment le stress que les inspecteurs du bureau du taxi leur saisissent leurs véhicules.

 

 

  • Il confirme aussi que Uber paie pour les véhicules saisis, les avocats d’Uber défendent en justice les fauteurs jusqu’à concurrence d’un Million de dollars.

 

  • Confirment aussi frauder les compagnies d’assurances.

 

  • Les coupons Cool Taxi, que les jeunes ne peuvent utilisé avec Uber, après une soirée bien rosée

 

 

  • Le transport adapté n’est pas la priorité d’Uber et les personnes à mobilité réduite n’ont pas leurs places.

 

Le transport clandestin : un service de taxi citoyen

 

Tolérer Uber revient à accepter le transport clandestin. Ainsi, Monsieur et Madame tout le monde intéressés, sont invités à faire du transport de personnes.

En faisant du transport clandestin,

 

  • Vous n’avez pas à payer 20%, prélevé préalablement par Uber pour chaque course que vous faites;

 

 

  • Vous n’avez pas à suivre de formation niaiseuse et obligatoire de trois mois pour devenir chauffeur de taxi;

 

  • Vous n’avez pas à payer cette formation au coût direct de 1200$, trois mois sans salaire et les autres frais reliés à la formation.

 

 

  • Vous n’avez pas à payer des frais de location de 360 à 700$ par semaine;

 

 

 

  • Vous n’avez pas à suivre une formation niaiseuse et obligatoire de mise à jour de deux jours pour 50$ en plus de ne pas être payé pendant deux jours pour renouveler votre permis de chauffeur.

 

  • Vous n’avez pas à fournir un certificat de recherche négative au coût de 105$.

 

  • Vous n’avez pas à avoir un permis de classe 4C, votre permis de classe 5 est largement suffisant.

 

  • Et vous n’avez pas à remettre votre permis de chauffeur de taxi précédent pour le Bureau du Taxi.

 

Autrement dit avec du transport clandestin, les Québécoises et les Québécois auront droit à un transport sécuritaire puisqu’ils seront transportés tout comme on transporte son conjoint ou ses enfants, à un prix très abordable puisqu’il sera négocié au préalable et vous aurez droit à un service amical.

 

Nous sommes rendus là! C’est ça la justice?

Des chauffeurs de taxi font la police pour identifier, piéger, attraper et dénoncer aux policiers les chauffeurs d’Uber alors que ses derniers (SPVM) surveillent les chauffeurs de taxi et les menacent de se retrouver avec un casier judiciaire s’ils osent poser des gestes pour dénoncer leurs ras-le-bol et d’attirer l’attention des bornés et sourdes oreilles des responsables de transport.

Pendant ce temps-là,

  • Uber défie l’autorité et les lois. De ses chauffeurs, personne ne se retrouve avec un casier judiciaire ni se sente menacé.

 

  • Le Ministre des transports Jacques Daoust demande et supplie Uber de cesser ces activités au lieu tout bêtement d’appliquer les lois.

 

  • Le gouvernement fuit en avant, en mettant encore et encore des commissions publiques, des commissions parlementaires et des commissions inutiles et couteuses. A quoi sert la commission des transport du Québec (CTQ)qui coute les yeux de la tête au contribuables?

 

Espérant que le maire de Montréal Denis Coderre restrera ferme face à ce ministre désigné pour régulariser UberX et exigera fermement l’application des lois et règlement du Bureau du taxi Montréal face au transport illégal.

 

Uber a enflammé Paris, allait-il enflammé Montréal?

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