UberX : Uber lance son application de covoiturage commercial à Montréal

uberxC’est aujourd’hui (hier) à 10heure du matin qu’Uber a lancé son application de covoiturage commercial dans la métropole montréalaise.
Ce qui veut dire que dorénavant, toute personne qui le désire, peut s’improviser chauffeur de Taxi à Montréal et ce quand bon lui semble.

 

uberxUne fois qu’UberTaxi est lancé, il y a de ça quelques mois. Certains chauffeurs montréalais ont, tout de suite, sortis des chemins battus et ont adopté ce nouveau-né technologique. A savoir, télécharger l’application qu’Uber offrait. C’était un souffle en plus pour les chauffeurs de taxi qui peinaient à arrondir leur fins de mois. En se servant de cette application à l’occasion et en périodes creuses. Les chauffeurs qui l’ont essayé étaient contents. Particulièrement, les taxis fantômes qui ne sont pas affiliés à aucun Intermédiaire en Service. Il y avait bien d’autres taxis affiliés qui sont devenus fantôme mais en s’affiliant …à UberTaxi.

Le bonheur des uns fait le malheur des autres

Personnellement j’approuve toute innovation et je suis pour le progrès technologique. Tous ce qui nous rend la vie facile et bien venu dans notre quotidien.

Quant aux Intermédiaires en Service, tel  COOP, DAIMOND, HOCHELLAGA et Compagnie, l’ont créé sur tous les toits qu’Uber constitue une concurrence illégale aux intermédiaires en service à Montréal, déjà en place.

Je les comprends, après tant de millions investis tout récemment dans les ordinateurs de bords et les GPS, voilà maintenant une application et un (des) nouveau(x) joueur(x) changent toute la donne.

Qu’est ce qui a changé?

  • Jusqu’à tout récemment et encore d’ailleurs, un client qui a besoin d’un taxi appelle un intermédiaire en service (dispatcher), en lui donnant son adresse.
  • L’intermédiaire en service ITS (Dispatcher), lance l’appelle radio aux chauffeurs du poste d’attente le plus proche de l’adresse du client.
  • Le premier chauffeur disponible, note l’adresse et file droit vers l’adresse du client.
  • Le chauffeur de taxi conduit son client à l’adresse de destination, encaisse le montant de la course. Merci et au revoir!

On s’entend que ce service auxquels les propriétaires des taxis adhèrent,

  • acquittent des frais d’abonnement mensuels de 300 à 500$.
  • Ces derniers enfilent la facture aux chauffeurs de taxi qui louent le véhicule entre 300 et 700$ par semaine et selon l’entente de location soit par quart de travail de 12heures (shift) ou pour toute la semaine (Single).
  • Le chauffeur, lui, charge le montant de la course selon le prix affiché par le taximètre qui est contrôlé à tous les six mois par la CTQ (commission des transports du Québec).

Aujourd’hui avec les progrès technologiques, l’arrivée des téléphones intelligents, l’internet et les applications web, le processus est simplifié :

Uber a vu un vide et un besoin à combler et a proposé son application à qui la veut. Chauffeurs et clients la téléchargent et adhère aux conditions d’utilisation d’Uber.

Le montant de la facture est directement prélevé de la carte de crédit du client.

Uber prend 20% de ce montant et redonne le cash restant au chauffeur.

 

La force supprime le droit :

Comme il est puissant financièrement car il a derrière lui Google et Amazon avec plus de 18 milliards de $, a de quoi ne pas respecter les Lois et règlements municipaux, provinciaux et même fédéraux.

Manque de volonté politique

 

Le BTR qui a été instrumentalisé comme outils d’oppression pour l’industrie du taxi et les deux paliers de l’impôt provincial et fédéral qui ont complètement dépouillé les chauffeurs. Et voilà qu’aujourd’hui, on observe les mêmes politiques laissaient la concurrence illégale (Uber qui refuse de se conformer comme un intermédiaire en service) s’installer. En encourageant le travail en noir des aspirants chauffeurs de de Uber, en se servant du même argument qu’Uber, c’est à dire qu’ils utilisent seulement une application informatique mais ce n’est pas du transport qu’ils font…

 

Je comprends que les politiciens ne voudront pas se mettre en dos un Géant riche comme Uber. Ils s’aligneront du côté des forts comme c’était toujours le cas.

 

A San-Francisco d’où venait Uber et où d’autres acteurs sont en concurrence depuis déjà un bout de temps, l’industrie du taxi laba, accuse carrément « que le silence des politiciens a été  acheté par ces compagnies.

Joanest Jean Mary

Uber doit acheter les permis d’exploitant. Ces chauffeurs doivent ou acheter des permis et obeissent a toutes les condition s de la saaq.i

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