Malcom X: 100 ans d’héritage de l’homme qui a fait trembler l’amérique

Le 19 mai 2025 marque le centenaire de la naissance de Malcolm X, figure emblématique de la lutte contre l’injustice, le racisme et pour les droits de l’homme aux États-Unis, et icône mondiale de la résistance afro-américaine. Un siècle après sa venue au monde à Omaha, Nebraska, son message demeure d’une actualité brûlante. Ce centenaire est l’occasion de revisiter son héritage, de mesurer l’impact de ses idées, et de réfléchir à la manière dont elles résonnent encore aujourd’hui. La vérité, la justesse et l’actualité de son message
Malcolm X

100 ans après : que reste-t-il à faire ?

Ce centenaire n’est pas seulement un moment de commémoration. Il est aussi une invitation à l’action. Dans un monde toujours traversé par les inégalités raciales, les violences policières, et les discriminations systémiques, le combat de Malcolm X reste plus que jamais d’actualité.

Force est de constater que sa lucidité, son courage et son exigence de justice continuent de nourrir les luttes contemporaines. Honorer Malcolm X aujourd’hui, c’est refuser l’impérialisme sous toutes ses formes, c’est refuser l’injustice, et c’est croire à une possibilité de vivre dans un monde en paix, juste où toutes et tous ont des chances égales.

Le parcours de Malcolm X, de prisonnier à leader mondial, est une transformation profonde, autant personnelle que politique. 

1. L’entrée en prison : un point de rupture

En 1946, à l’âge de 20 ans, Malcolm Little est arrêté pour vol à main armée et cambriolage. Il est condamné à 10 ans de prison, dont il purge environ 6 ans à la prison de Charlestown, dans le Massachusetts. Ce séjour en prison devient le tournant majeur de sa vie.

2. La rencontre avec la connaissance

C’est en prison qu’il découvre la lecture. Il commence par lire frénétiquement, parfois jusqu’à quinze heures par jour. Il dévore des ouvrages d’histoire, de philosophie, de religion, et surtout sur la condition des afro-américains.

À travers les livres, il prend conscience du racisme structurel, du colonialisme, et de l’histoire des afro-américains — autant de vérités qui lui avaient été cachées jusque-là.

3. L’adhésion à la Nation de Islam (NOI)

Son frère lui écrit depuis l’extérieur pour lui parler de la Nation de l’Islam (NOI), dirigée par Elijah Muhammad. Il correspond avec lui depuis sa cellule.

Malcolm X disait de son mentor et guide spirituel:
« Elijah Muhammad m’a ouvert les yeux. C’est lui qui m’a redonné ma dignité. »

Elijah Muhammad lui a inculqué une discipline religieuse stricte : alimentation, hygiène, sobriété, et respect des règles.

Cette discipline a transformé Malcolm en orateur incontesté, structuré et profondément engagé.

4. L’ascension comme leader

À sa libération en 1952, Malcolm devient rapidement l’un des orateurs les plus puissants de la Nation de l’Islam. Il fonde de nombreuses mosquées, donne des interviews percutantes, et attire des milliers de fidèles, y compris dans le monde sportif, artistique et intellectuel.

Malcolm X a été suspendu de la Nation de Islam en décembre 1963, officiellement pour avoir commenté publiquement l’assassinat du président John F. Kennedy.

Le 22 novembre 1963, le président Kennedy est assassiné à Dallas. La Nation de l’Islam demande à ses membres de ne faire aucun commentaire public, en particulier à Malcolm X, devenu très médiatisé.

Mais quelques semaines plus tard, lors d’une conférence à New York, Malcolm déclare :

« Les poules sont rentrés au poulailler. »

Cette expression, dans le contexte, signifie que la violence que les États-Unis pratiquent à l’étranger et contre les afro-américains chez eux revient se retourner contre eux-mêmes — une façon de dire que le pays récolte ce qu’il sème.

Un officier de police de la ville de New York a dit à propos de Malcolm X, lors d’une manifestation: «Aucun homme ne doit avoir un tel pouvoir!»

Leader international

En 1964, il fait un pèlerinage à La Mecque, Il se fait honneur du titre de El-Hajj Malik El-Shabazz . il adopte une vision plus internationale de la lutte contre l’oppression. et fonde l’Organisation de l’unité afro-américaine. Il cherche alors à internationaliser la cause des Afro-Américains et à la lier aux luttes du tiers-monde, voyant dans le colonialisme et le racisme les deux faces d’une même pièce.

Malcolm, de plus en plus conscient de l’ampleur du racisme systémique, voulait s’allier à des causes plus larges, comme le mouvement panafricain, et dénoncer l’Amérique sur la scène internationale.

En mars 1964, Malcolm X quitte officiellement la Nation de Islam. Il fonde alors Muslim Mosque Inc., puis l’Organisation de l’unité afro-américaine, affirmant sa volonté de combiner spiritualité, conscience politique et lutte internationale contre le racisme, en particulier, et l’impérialisme en général.

Il devenait une voix libre et non-alignée, impossible à récupérer par le pouvoir.

Héritage vivant

Malcolm X a été assassiné le 21 février 1965, à l’âge de 39 ans, alors qu’il s’apprêtait à prononcer un discours à l’Audubon Ballroom à New York. Il a été tué de plusieurs balles tirées par trois hommes armés, devant sa femme et ses filles. Malcolm X n’a pas eu le temps de voir la pleine portée de ses idées. Pourtant, son influence dépasse largement son époque. Des Black Panthers à Black Lives Matter, en passant par la culture hip-hop et les mouvements antiracistes contemporains, son image et ses paroles continuent d’inspirer.

Conclusion

L’autobiographie, de Malcolm X, dictée à Alex Haley, est aujourd’hui encore une lecture incontournable, traduite dans des dizaines de langues, étudiée dans les écoles, et vénérée comme un manifeste de dignité et de liberté. Malcolm X a donné une voix aux opprimés, affirmant que la liberté ne se demande pas : elle se prend.

Citations de Malcolm X, qui reflètent la puissance de sa pensée et la richesse de son héritage :

  1. « Nous devons être pacifiques et respecter les lois – mais le moment est venu, pour le Noir américain, de recourir à l’autodéfense chaque fois qu’il est victime d’une agression injuste et illégale. » 3 avril 1964: discours de Malcolm X, Le bulletin ou la balle. 
  2. « Nous revendiquons notre droit, ici sur cette terre… d’être des êtres humains, d’être respectés comme des êtres humains, de recevoir les droits des êtres humains… par tous les moyens nécessaires. »
  3. « Une des premières choses, selon moi, que vous, les jeunes, surtout aujourd’hui, devriez apprendre, se résume de cette façon: comment regarder par vous-mêmes, écouter par vous-mêmes, penser par vous-mêmes. C’est ainsi que vous pourrez prendre une décision intelligente par vous-mêmes. » Malcolm X, 1er janvier 1965.


Indemnisation de l’industrie du taxi: quelle aberrance!

Le ministre des finances sortant Carlos Leitao annonçait, il y a de ça quelques semaines, sur les ondes de TVA 

nouvelles, qu’il rendra publiques les modalités de l’indemnisation de l’industrie du taxi, suite au laxisme de son gouvernement face à Uber au Québec.

250 millions de dollars annoncés. Combien ont reçu de cette somme les chauffeurs (employés) de taxi (non les propriétaires de taxi (les patrons)) qui ont suivi tant de formations, qui ont renouvelé leur «poket» (permis de chauffeur) tant de fois à des coups de milliers de dollars?

 

Combien ont-ils reçu ces pauvres chauffeurs qui rentraient chez eux avec un montant de 17$ dans les poches, après un long quart de travail de 12 heures, après avoir payé leur patron la location du taxi, après lui avoir lavé la voiture, fait le plein d’essence et de u lave-glace?

Aujourd’hui, c’est à ces petits chauffeurs que je pense. C’est eux les victimes de toute cette manigance.

Les propriétaires ont toujours reçu le prix de la location mai eux les chauffeurs: RIEN!

Les vraies victimes n’ont pas été indemnisés contrairement à ceux qui les exploitent.

Les propriétaires ne sont pas les grands perdants et moins TEO TAXI  d’Alexandre Taifer qui aura la part du lion maintenant qu’il est directeur de compagne de Philippe Couillard et du Parti libéral du Québec.

Le nombre de chauffeurs , rien qu’à Montréal, s’élève à 11000, tandis que le nombre de propriétaire est de 4500.

L’industrie du taxi s’est fait avec les chauffeurs et la révolution d’octobre se fera avec eux lors des élections provinciales québécoises  du premier octobre 2018.

Rappelez-vous que le ministre des transports sortant, André Fortin n’a parlé d’indemniser que les propriétaires de permis de taxi, à qui via Revenu-Québec fera parvenir des lettres pour les informer des montants.

En aucun cas, le ministre n’a pensé à l’indemnisation des chauffeurs.

En conclusion, cette indemnisation a pour but d’acheter les voix des propriétaires de taxi lors des élections du 1er octobre 2018. Un geste désespéré de la part de ce gouvernement.

La justice des chauffeurs sera faite aux urnes quand le vote des 11000 chauffeurs rien qu’à Montréal fera la différence.

 

 

Le recours collectif des propriétaires et chauffeurs de taxi et limousine contre Uber

Recours collectif contre Uber

Le 23 janvier dernier, après 11 mois de procédure, la Cour supérieure a autorisé, les 10 000 propriétaires de permis et chauffeurs de taxi et limousine à travers la province à entreprendre un recours collectif contre Uber.

 

Ce jugement permet aux chauffeurs et propriétaires de taxi de se regrouper et d’entamer une action collective évaluée à plus de 300 millions de dollars contre Uber afin d’être indemnisés.

 

À se rappeler qu’Uber est arrivée au Québec à l’automne 2014 et a commencé à travailler illégalement jusqu’à ce qu’un projet pilote de 1 an fut adopté par le gouvernement Coulliad le 15 octobre 2016.

Pendant ces trois années, Uber a exercé concurrence déloyale en vers les chauffeurs. Il a provoqué une chute drastique des revenus des chauffeurs et une baisse de valeur des permis.

 

Conséquences :

 

  • Les chauffeurs ont subi des pertes de revenus considérables d’une moyenne de 50 dollars par jour.
  • Les propriétaires de taxi ont subi une baisse énorme des prix des permis qui ont chuté jusqu’à une moyenne de 150000 dollars.

 

Le temps est venu de réclamer justice et réparation en indemnisant les chauffeurs et de payer .

Le tribunal autorise donc un recours afin de savoir : « si Uber a exercé de manière illégale, avant le projet pilote qui a débuté le 15 octobre dernier».  Si cette affirmation devait s’avérer positive, Uber devra indemniser les taxis autant pour les pertes de revenu que pour les pertes de la valeur de leur permis.

Toutefois, avec la grève des avocats de l’État qui sévit présentement au Québec, les procédures pourraient être retardées.

Le Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM-Métallos) a mandaté l’avocat Me Marc-Antoine Cloutier pour intenter ce recours.

Il est à rappeler que RTAM-Métallos, représente environ 4000 propriétaires et chauffeurs de taxi.

Le syndicat invite les chauffeurs et propriétaires de taxi et limousine intéressés à s’inscrire au recours collectif en consultant le site www.recourstaxirtam.org.

Pourquoi la Commission des Transport du Québec ne doit pas refuser un permis d’intermédiaire en service à Uber

IMG_20150819_135419Vous connaissez peut-être la fable du petit oisillon, de la vache et du coyote, racontée par Terence Hill dans le film «mon nom est personne».

Permettez-moi de vous la raconter en bref, en guise d’introduction pour l’objet de cet article.

Il s’agit d’un oisillon qui tombait de son nid et criait fort, tellement, il a froid.

Une vache qui passait par là a eu pitié de lui et pour le réchauffer, elle le couvre d’une bonne galette de fumier.

Le petit oisillon bien réchauffé, sort sa tête et recommence à crier plus fort qu’avant.

Un vieux coyote arrive en trois galops, le retire du tas de fumier, essuie la  crotte qui le recouvre et l’avale en une seule bouchée.

Quelle est la morale à cette histoire?

Elle est la morale des temps modernes. Ceux qui te mettent dans la merde, ne te veulent pas nécessairement du mal et ceux qui t’en sortent de cette merde ne veulent pas nécessairement ton bien

Ceci dit, revenons à nos moutons.

Depuis son arrivée au Québec en 2014, Uber exerce dans l’inégalité, bafoue les lois de transport par taxi et les lois fiscales, ne respecte pas les conditions du projet pilote, et continue de dire ne pas faire du taxi mais offre une application mobile.

Tout le monde sait ça : Les aveugles ont vu et les sourds ont entendu.

Et puis?

Bien sûr, Laurent Lessard, ministre des transports est lui-même mal placé pour faire respecter les lois aux autres.

Le projet pilote n’est qu’une fuite en avant du gouvernement vis-à-vis de ses responsabilités.

Les lois sont faites pour les faibles (les taxis), pas pour les forts et les multinationales.

C’est pourquoi, l’opposition du front commun des taxis, représenté par Guy Chevrette et Benoit Jugand, appuyé par le parti québécois, quant à l’émission par la CTQ (Commission des Transport du Québec) d’un permis d’intermédiaire en service de transport par taxi à Uber est peine perdue.

 

Quant au bureau du taxi Montréal, ex-bureau du taxi et du remorquage dont l’utilité est discutable, s’acharne particulièrement sur les chauffeurs de taxi légaux, à savoir s’il sont habillés convenablement et si leurs taxis sont convenablement entretenus.

La tâche que Mme Linda marchand a assuré comme directrice de cette organisme jusqu’à ce qu’elle soit relevée de ses fonctions, s’est fait remplacer par un nouveau directeur intérimaire de la STM M. André Poisson qui entrera en poste ce 24 octobre.

Alors que le transport clandestin bat son plein à Montréal et partout au Québec, le BTM a annoncé qu’il a effectué depuis septembre dernier 184 véhicules sans toutefois confirmer qu’ils sont des chauffeurs d’Uber.

Ce chiffre est négligeable comparativement au nombre de courses qu’Uber a effectué durant la même période.

Dans un sens, Uber a bousculé positivement l’industrie du taxi qui, longtemps a oublié que le client était leur raison d’être. On commence enfin, tant bien que mal, à se ressaisir.

C’est le cas de l’application mobile lancée par taxi Coop et qui tout comme Uber :

  • Permis de commander un taxi,
  • Permis de suivre sa progression jusqu’à l’embarquement;
  • Permis d’obtenir une estimation du prix de la course en entrant le point de départ et la destination;
  • Permis de connaitre la marque du véhicule qui vient les prendre;
  • Permis de voir sur le cellulaire du client la photo du chauffeur
  • Permis de régler la course sans avoir d’argent et de carte sur soi;
  • Et bien plus.

Tout comme Uber finalement.

 

En conclusion

  • Il y a une morale à la fable racontée ci-haut mais qu’il faut que chacun trouve tout seul!
  • Uber a apporté un nouveau souffle à l’industrie du Taxi.
  • Les nouveaux acteurs qui sont financés déjà à plus de 75% par des fonds publics, qui espèrent mettre la main sur la redevance qu’Uber payera et qui qui magouillent que les prix de revente des taxis sont inférieure à 150000$, constituent la vraie menace pour l’industrie du taxi.
  • C’est pourquoi, il sera urgent et même vital qu’Uber obtienne son Permis d’ITS que de toute manière, n’est qu’une question de temps, vu que les dés sont bipés d’avance.

Entente entre Uber et Québec : Deux poids, deux mesures et un système à deux vitesses

Ailleurs, les voleurs sont amputés, chez-nous sont députés!

Est-il normal de changer trois ministres des transports en deux ans et demi au sein du même gouvernement?

L’entente de principe entre le gouvernement du Québec et la multinationale UBER sur un projet pilote dans lequel les deux parties se sont entendues pour une période d’un an.

Contexte :

L’arrivée d’Uber à l’automne 2014 a secoué l’industrie du taxi. Avec la pression populaire subi par le gouvernement afin d’appliquer les lois en place et de moderniser le transport rémunéré de personnes, ce dernier a adopté un projet de loi, après de longues consultations et commissions publiques. Il s’agit de la Loi 100, adopté en juin dernier (le dernier jour, à la dernière minute avant que les députés ne quittent pour les vacances estivales) autorisant la mise en place d’un projet pilote dans l’industrie du taxi qu’Uber doit proposer avant le 8 septembre 2016 à minuit. Faute de quoi il quitterait la belle province.

Le 7 septembre 2016, à quelques minutes avant minuit et la fin de la période fixée par la loi, une entente de principe a été conclue entre le gouvernement du Québec et Uber.

 

C’est quoi l’entente et en quoi consiste-t-elle?

 

  • Uber aura son propre intermédiaire en service tout comme Teo Taxi, Hochelaga et Diamon.

 

Définition:

Un intermédiaire en services de transport par taxi est une personne qui fournit aux propriétaires de taxi des services de publicité, de répartition d’appels ou d’autres services de même nature.

 

Les permis d’intermédiaire en services de transport par taxi, délivré par la CTQ, ne peuvent pas être cédés ou transférés et ne peuvent pas faire l’objet d’une acquisition d’intérêt.

 

Contradiction :

En devenant intermédiaire en service, Uber aura les mêmes droits et obligations que les autres intermédiaires actuels.

 

Tous les propriétaires de taxi peuvent s’affilier à UBER et bénéficier de tous les avantages de taxi (voies réservées, haler un taxi, etc.) en plus de l’application partenaire-chauffeur.

 

  • Uber va continuer de faire du transport de personne via son application UberX et ses partenaires –chauffeurs partout où la demande de service est là, et ce sans limite de zones géographiques auxquelles des permis de taxis sont liés (exemple : un Taxi T11 (centre-ville de Montréal) ne peut prendre une personne de T5 (Est de l’Ille)).
  • Les partenaires-chauffeurs doivent obtenir un permis de conduire 4C, une habilitation sécuritaire, une inspection mécanique de leur véhicule et suivre une formation dont je ne sais pas la nature si ce n’est la formation que Uber donnait à tous ses chauffeurs partenaires.
  • Uber paiera la TPS et la TVQ. Il paiera, en plus, à la place d’acheter un permis une redevance par course effectuée de : 0,90$ pour la première tranche des 50000 heures travaillées, de 1,10$ pour la tranche de 50000 à 100000 heures travaillées et 1,26$ pour la tranche de 100000 heures et plus travaillées.

Cette redevance réjouit certains arrivistes dans le domaine qui appuie cette entente car ils espèrent mettre la main sur ses sommes pour développer leurs affaires, soit moderniser l’industrie (véhicules électriques, rachats à rabais des permis …)

L’entente entre le gouvernement du Québec est Uber est un projet pilote d’un an. Il offre à Uber de continuer de faire du transport rémunéré de personnes.

 

A qui profite cette entente?

De toute évidence à taxelco (Téo taxi et compagnie) qui espère monopoliser l’industrie, user de tout son influence pour baisser les prix des permis des taxis et les racheter à rabais. C’est pourquoi son propriétaire Alexandre Taillefer soutient cette entente de principe, qui selon lui fera baisser les prix des permis et profiter de cette taxe spécifique a Uber qui alimente le fond de modernisation de l’industrie pour développer son entreprise.

 

 

 

C’est quoi l’impact de cette entente sur les différents acteurs de l’industrie du taxi?

  • Il va y avoir trop de taxi, alors qu’on se plaint déjà que le marché est saturé.
  • Les permis de taxi risquent de baisser ce qui fera perdre l’investissement des propriétaires qui ont payé cher de leur taxi. Risque de faillites et de dépression sociale.
  • Certains assoiffés du gain sont prêts à exploiter de vulnérables personnes à des salaires ridicules et profiter de la situation de pousser les gens à la faillite et de se débarrasser de leurs permis pour des prix de «PINUT».

 

Ceci me fait penser à Donald Trump qui exploitait des mannequins sans papiers et d’immigrants illégaux qui retapaient l’immobilier qu’il achetait a des prix dérisoires et qui ont fait de lui le richissime homme qu’il est devenu. ATTENTION!

  • Uber va continuer de faire du transport de personnes et de l’évasion fiscale.
  • Le transport illégal et clandestin sera plus que jamais visible cause de manque de responsabilité du gouvernement d’appliquer les lois.

 

Conclusion :

Il faut dire haut et fort ce que les chauffeurs et propriétaires de taxi pensent tout bas car dans le dossier d’Uber, le gouvernement a fui en avant ses responsabilités.

Industrie du taxi : Un manque de leadership du gouvernement

IMG_20150819_132043Le manque d’une réelle volonté de modernisation de l’industrie du taxi dans tout le Québec en général et dans la grande région de Montréal en particulier.

Le choix était pourtant facile pour le gouvernement Couillard d’appliquer SIMPLEMENT les lois et de les faire respecter. C’est son devoir minimaliste mais il a préféré d’ouvrir la voie à l’anarchie, à la clandestinité et à une crise de l’industrie à venir.

 

Comment le gouvernement Couillard a démontré un manque de leadership dans le dossier de transport par taxi?

Le commun des mortels sait que

  • Uber fait du taxi clandestin et ce depuis son arrivée au Québec en 2014 en lançant UberX, l’application qui met en contact les clients et les chauffeurs-partenaires d’Uber.

 

  •  les véhicules ne détiennent pas de permis de taxi délivré par la CTQ  et que qu’ils ne sont pas soumis aux inspections obligatoires pour les taxis et ne paient pas de TPS et de TVQ.

 

  • Uber viole les lois du Québec et le gouvernement ne fait rien, d’où son manque de leadership et preuve de son incapacité à faire respecter les lois et ainsi protéger le Québec et les québécois!

 

  • Au lieu d’aider les petits travailleurs autonomes qui sont les chauffeurs et propriétaires de taxi à améliorer l’image de l’industrie, en leur facilitant l’accès à des véhicules neufs et électriques. Non, il préfère donner des millions à Alexander Taillfer (70 millions de dollars de fond public pour une entreprise privée) pour redorer le blason du taxi, il est habitué à utiliser l’argent des autres pour s’enrichir.

 

  • Le maire Denis Coderre et le Gouvernement provincial ont usé de de favoritisme en vers Teo Taxi au détriment des taxis existants, en les dénigrant et dévalorisant. Ils ont favorisé Teo, en lui donnant de l’argent des contribuables pour exploiter des chauffeurs à 15$ et en la favorisant à l’aéroport de Montréal en lui donnant des permis sans participer au tirage et en lui offrant une place de choix dans l’enceinte de l’aéroport.

Les conséquences du manque de leadership de la part du gouvernement a engendré ce qui suit:

  1. Il à changer deux fois de portefeuilles de ministre de transport,
  2. Il a été forcé de tenir des commissions publiques et parlementaires couteuses au frais des contribuables,
  3. Il a été amené à modifier, changer et adopter de nouvelles Lois,
  4. Il a laissé Uber souillé les lois du Québec,

 

Ce que fait Teo Taxi d’ Alexander Taillfer

Le concept de Teo Taxi consiste à copier des concepts existant et en apportant de l`g`re amélioration pour éviter le plagiat, à savoir :

  • Un service de voitures électriques qui existe déjà;

 

  • Une application comme celle d’UberX. Teo veut piquer l’idée d’uber et cherche à le virer;

 

  • Des voitures taxis à couleur identifié ou unique, comme on l’a toujours demandé depuis des années;

 

  • Téo emploie des réfugiés et chercheurs d’emplois qui ne connaissent pas la ville et qui acceptent le médiocre salaire de 15$ l’heure. Teo Taxi paie des chauffeurs de taxi 15$ l’heure. Si un chauffeur travaille 35 heures semaine soit 15x35x52 donne un revenu brute annuel de 27300$ avec les retenus à la source il leur restera plus en moins 14000$ dans leur poche. Voilà comment Teo taxi s’enrichi en appauvrissant les autres. Ey voilà ce que certains appelle : ‘’ bien rémunérer leurs chauffeurs’’

 Ce que fait UBER:

Les actions que Uber fait en marge du projet de loi sur l’industrie du taxi que le gouvernement couillard étudie en ce moment et s’apprête à adopter.

  • Quand un chauffeur-partenaire d’UberX reçoit une amende pour transport illégal, Uber conteste systématiquement l’infraction et rembourse tous les frais encourus par l’automobiliste. Ce dernier méprise l’infraction et recommence à utiliser l’application. Cette situation frustre la ville qui étudie la possibilité de les accuser d’outrage au tribunal.

 

  • Uber a payé la firme de sondage CROP pour placé des dizaines de milliers d’appels auprès des citoyens du Québec pour faire pression sur leurs député en regard au projet de loi sur l’industrie du taxi afin qu’Uber continue de faire du transport clandestin au Québec.

 

  • Uber bluffe et menace de quitter le Québec : ceci fait le bonheur d’Alexandre Taillfer de Téo taxi c’est ce qu’il souhaite.

 

Propositions de solutions :

avant de dire Bye Bye à Teo Taxi et Uber, des solutions existent, en voici deux :

 

  1. que Uber devient intermédiaire en service et rallier tous les véhicule taxi de la province y compris Teo,

 

  1. que les artisans taxi s’unissent pour ne pas perdre leur statut de travailleurs autonome, s’organiser en associations d’exploitant (entrepreneurs comme Teo) pour réclamer leur part du gâteau et de se dresse contre TEO.

 

Uber défie Québec et largue ses lois et règlements

espace taxiIl est important de le rappeler au nouveau ministre des transports M. Jacques Daoust que des lois et règlements existent déjà et il lui est demandé, simplement et clairement, de les appliquer.

L’absence d’un état de droit où les lois ne sont pas respectées ouvre les portes à l’anarchie et à la désobéissance.

 

L’argent achète tout le monde!

L’humoriste Martin Matte doit avoir été payé cher pour passer le message d’Uber sur les ondes de radio-canada à l’émission tout le monde en parle de Guy A. Lepage dimanche soir dernier.

Humoristiquement, il a passé le message d’Uber dans lequel il critiquait les taxis montréalais et aduler Uber.

À rappeler que la cote d’écoute de cette émission dépasse 1,2 million.

 

À croire certains chauffeurs d’Uber questionnés, régulièrement, sur leur activité illégale, ses derniers confirment qu’

  • Uber avait hâte à la nomination du nouveau ministre des transports Jacques Daoust avec qui Uber aurait des affinités pour légaliser UberX. Il est, possiblement, derrière le remaniement ministériel du gouvernement Couillard.

 

  • ils font beaucoup d’argent pour le peu d’heures qu’ils travaillent. À en croire un d’eux, pour la seule soirée du 31 décembre au 1er janvier dernier avait fait plus de 800$ net. Pas de taxes ni d’impôts à l’exception du 20% déjà prélevé par Uber.

 

 

  • Ces derniers confirment aussi que les prix exercés par Uber sont variables et soumis à un multiplicateur, selon l’offre et la demande.

 

  • Confirment aussi que la police ne s’intéresse pas à eux et ne les achale pas. Par contre, ils vivent constamment le stress que les inspecteurs du bureau du taxi leur saisissent leurs véhicules.

 

 

  • Il confirme aussi que Uber paie pour les véhicules saisis, les avocats d’Uber défendent en justice les fauteurs jusqu’à concurrence d’un Million de dollars.

 

  • Confirment aussi frauder les compagnies d’assurances.

 

  • Les coupons Cool Taxi, que les jeunes ne peuvent utilisé avec Uber, après une soirée bien rosée

 

 

  • Le transport adapté n’est pas la priorité d’Uber et les personnes à mobilité réduite n’ont pas leurs places.

 

Le transport clandestin : un service de taxi citoyen

 

Tolérer Uber revient à accepter le transport clandestin. Ainsi, Monsieur et Madame tout le monde intéressés, sont invités à faire du transport de personnes.

En faisant du transport clandestin,

 

  • Vous n’avez pas à payer 20%, prélevé préalablement par Uber pour chaque course que vous faites;

 

 

  • Vous n’avez pas à suivre de formation niaiseuse et obligatoire de trois mois pour devenir chauffeur de taxi;

 

  • Vous n’avez pas à payer cette formation au coût direct de 1200$, trois mois sans salaire et les autres frais reliés à la formation.

 

 

  • Vous n’avez pas à payer des frais de location de 360 à 700$ par semaine;

 

 

 

  • Vous n’avez pas à suivre une formation niaiseuse et obligatoire de mise à jour de deux jours pour 50$ en plus de ne pas être payé pendant deux jours pour renouveler votre permis de chauffeur.

 

  • Vous n’avez pas à fournir un certificat de recherche négative au coût de 105$.

 

  • Vous n’avez pas à avoir un permis de classe 4C, votre permis de classe 5 est largement suffisant.

 

  • Et vous n’avez pas à remettre votre permis de chauffeur de taxi précédent pour le Bureau du Taxi.

 

Autrement dit avec du transport clandestin, les Québécoises et les Québécois auront droit à un transport sécuritaire puisqu’ils seront transportés tout comme on transporte son conjoint ou ses enfants, à un prix très abordable puisqu’il sera négocié au préalable et vous aurez droit à un service amical.

 

Nous sommes rendus là! C’est ça la justice?

Des chauffeurs de taxi font la police pour identifier, piéger, attraper et dénoncer aux policiers les chauffeurs d’Uber alors que ses derniers (SPVM) surveillent les chauffeurs de taxi et les menacent de se retrouver avec un casier judiciaire s’ils osent poser des gestes pour dénoncer leurs ras-le-bol et d’attirer l’attention des bornés et sourdes oreilles des responsables de transport.

Pendant ce temps-là,

  • Uber défie l’autorité et les lois. De ses chauffeurs, personne ne se retrouve avec un casier judiciaire ni se sente menacé.

 

  • Le Ministre des transports Jacques Daoust demande et supplie Uber de cesser ces activités au lieu tout bêtement d’appliquer les lois.

 

  • Le gouvernement fuit en avant, en mettant encore et encore des commissions publiques, des commissions parlementaires et des commissions inutiles et couteuses. A quoi sert la commission des transport du Québec (CTQ)qui coute les yeux de la tête au contribuables?

 

Espérant que le maire de Montréal Denis Coderre restrera ferme face à ce ministre désigné pour régulariser UberX et exigera fermement l’application des lois et règlement du Bureau du taxi Montréal face au transport illégal.

 

Uber a enflammé Paris, allait-il enflammé Montréal?

C’est quoi le problème des chauffeurs de taxi à Montréal?

IMG_20150819_132122Ouvrir la portière de son véhicule taxi à une femme, un vieux… à sa cliente ou client, est-ce trop demandé pour un chauffeur de taxi?

D’un côté, les chauffeurs se plaignent de la baisse significative de leurs revenus, due à la concurrence illégale des chauffeurs clandestins, employés par Uber, et de l’autre côté ils font de l’immobilisme, en espérant que la situation changera en leur faveur.

 

Comme disait Albert Einstein :« les mêmes effets produisent les mêmes résultats – faire toujours la même chose et espérer à des résultats différents» C’est insensé, n’est-ce pas?

 

Uber, s’il voulait se conformer aux lois (Loi de l’impôt et fiscale comprises) et règlements de transport par taxi en devenant un intermédiaire en service (d’ailleurs, c’est ce qu’il fait!),

  • il signera la fin définitive de tous les autres intermédiaires (Taxi Hochellaga , Diamond et les 15 autres ITS),
  • verra les 4500 véhicules de taxis et
  • les 11625 chauffeurs certifiés que compte Montréal arborer ses couleur.

Mais la vision d’Uber dépasse de loin ce cadre archaïque et restreint.

Pourquoi se limiter à 4500 véhicule quand on a la possibilité de faire travailler tous les véhicules de l’ile et de ceux de l’extérieur de l’ile… la liberté illimitée!!

 

Est-ce que le gouvernement et les autorités locales ont perdu le contrôle de la situation?

Le contrôle soit on la «OUI», soit on ne l’a pas «NON». Pas de … Oui, mais… N’est-ce pas Mme «Ouimais»?

A partir du moment où les lois et règlements qui encadrent l’industrie du taxi, les lois fiscales et autres sont bafoués par Uber et ce depuis 2014, il est temps de se dire les vraies choses, non?

La preuve même le ministre des transports Robert Poeti a fini par reconnaitre qu’UberX est un service illégal… Mieux vaut tard que jamais!

 

Trouvez-vous normal qu’un chauffeur de taxi pour renouveler son permis doit payer :

  • 105 $ pour la vérification des antécédents judiciaires;
  • 110$ pour renouveler son permis de chauffeur de taxi pour qui il a payé 1500$ et trois mois de formation
  • 25 $ pour deux jours (sans salaire) de formation continue est obligatoire?

Pendant ce temps-là, les chauffeurs d’Uber enrichissent leur employeur en automatique et se font du « cash» libre d’impôts.

Ministre des transport

Espace taxi vous souhaite un joyeux temps des fêtes

Bonne Année 2016
#Joyeux Noel et bonne 2016

Noel est déjà à nos portes et 2015 tire à sa fin, le moment est opportun pour faire le bilan de la dernière année et réfléchir aux objectifs à venir.

Notre travail de chauffeur et les événements de tous les jours nous apportent beaucoup de stress, c’est pourquoi, en cette période de réjouissance, il faut se rappeler que la vie est précieuse et de nous entourer des personnes qui nous sont les plus chers au monde.

Côtoyant au quotidien des chauffeurs de taxi remarquables qui effectuent un excellent travail, soyant optimistes quant l’avenir de l’industrie du taxi à Montréal et partout au Québec. Mais pour cela nous devons unir nos forces car les enjeux sont grands.

Nous vivons l’un des moments les plus festifs et les plus occupés de l’année, nombreux sont les clients qui choisiront le taxi comme moyen de transport en cette période de réjouissance

Ensemble, saisissons l’opportunité et offrons-leur une expérience sans pareil en de transport en taxi.

Espace-taxi.com profite de cette occasion des temps des fêtes pour remercier les milliers de lecteurs qui viennent sur cette espace chaque mois  et vous transmettre les vœux de Noel les plus chaleureux.

À tous joyeux Noel, bonne année 2016, pleine de bonheur, santé, paix et succès.

taxi yellow

Des inspecteurs pour contrer le transport illégal à Montréal

IMG_20150819_132043Dans le but de lutter contre le transport illégal, en général et Uber, en particulier, le Maire de Montréal Denis Coderre injecte de l’argent supplémentaire pour recruter de nouveaux inspecteurs, attirés au Bureau du Taxi Montréal (BTM).

À compter du 31 août 2015 prochain, deux postes d’inspecteurs temporaires seront ajoutés au Bureau du Taxi Montréal pour renforcer l’équipe d’inspecteurs en place, qui travaille déjà d’arrache-pied dans les multiples infractions liées au transport illégal dans la métropole québécoise.

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